Ayant eu à gravir plusieurs montagnes, Marie-Élaine est une femme fonceuse, voyageuse. Elle a horreur du gaspillage (et du trafic, des olives, de la chicane), et elle s’intéresse au mode de vie zéro déchet. Sa priorité? Le confort ultime : tant dans son corps que dans sa tête; dans son cœur, dans ses relations et, bien sûr, dans ses vêtements!
Ce en quoi tu excelles?
L'excellence, c'est ce à quoi j'aspire, mais pour le moment je ne l'ai pas encore atteint. Par contre, je pourrais dire que je suis plutôt performante en cuisine, en installation de voies intraveineuses et je fais beaucoup rire les gens autour de moi, je suis une "feel good person".
Ce que tu voudrais améliorer?
Le numéro 1 sur ma liste serait une meilleure maman, une maman plus patiente principalement.
Ta plus grande qualité?
Ça peut paraître cliché, mais je dirais la résilience
Qu'est-ce qui a fait de toi la femme que tu es aujourd'hui?
Quand j’ai quitté Rimouski a 19 ans, pour moi, la vie était tracée d’avance. Le travail, l’auto, la maison, le mariage et les enfants. Mais c’est plutôt l’Himalaya qui s’est dressé devant moi. J’ai dû surmonter l’infertilité : ça m’a pris cinq ans avant d’enfin pouvoir tenir mon bébé dans mes bras. Pendant ces années, j’ai connu le désespoir, le doute, la tristesse, mais j’ai aussi découvert d’autres passions. J’ai commencé à m’ouvrir sur le monde par les voyages et par la faune aquatique. Maintenant, c’est avec mon petit garçon que je souhaite parcourir la planète à la découverte de ses trésors cachés.
Mais la vie n’allait pas me la laisser aussi facile! Lorsque mon bébé avait 7 mois et demi, j’ai eu un diagnostic de cancer du sein. C’était prévisible, dans mon cas, en raison d’une mutation génétique, mais j’espérais quand même pouvoir déjouer cette fatalité grâce à des chirurgies préventives. Malheureusement, j’ai eu droit au gros kit : chimio, chirurgie. J’ai donc dû composer avec de nombreux deuils dans ma vie de femme et de maman.
Comment prends-tu soin de toi?
Être en santé physique en mangeant bien et en bougeant, mais aussi en bonne santé mentale. Ça passe par faire des choses que j'aime, me permettre des écarts de bouffe et d'alcool, mais surtout par faire des activités avec ma famille et mes amies. Bref, prendre soin de soi, c'est profiter de la vie!
Être sur son X, c'est quoi pour toi? Et qu'as-tu fait pour l'atteindre?
J'ai déjà fait dans ma tête une liste de choses que j'aimerais accomplir. Et tranquillement, même si certaines choses me paraissent difficilement réalisables, je me rend compte qu'inconsciemment, ma ligne de vie suit son cours selon mes valeurs et objectifs. Mine de rien, je peux dire que j'ai coché plusieurs buts, comme faire ma formation PADI AOW et déménager à Montréal.
Te considères-tu comme une femme de carrière?
Pour le moment, je me concentre sur ma vie personnelle. Le travail est une obligation pour gagner ma vie et c'est secondaire pour moi. Peut-être qu'un jour, j'aurai ce besoin de me surpasser dans ma profession, mais pour le moment, je préfère mettre mes énergies dans mon fils, mon couple, mes amies, des voyages, mon nouveau projet de Plex à Montréal et mon style de vie de retour à la base.